Le 15 Avril 2020, Rufisque a perdu un de ses plus valeureux fils. Le fondateur et promoteur du groupe EDICOM, Souleymane Guèye Cissé n'est plus! Un véritable homme de gauche.
Avec la disparition du secrétaire général de la LD-Debout, Rufisque en particulier, le Sénégal en général venait de perdre un de ses grands serviteurs. Homme engagé et dévoué à la cause humaine, Souleymane était destiné à être au service de ses prochains. C'est certainement ce destin qui l'a conduit à s'engager très tôt dans le militantisme politique. Sincère et généreux dans dans son engagement, il va intégrer les rangs de la LD/MPT, parti dont l'idéologie socialiste était en parfaite adéquation avec ses aspirations pour une société juste, démocratique et égalitaire.
Il a fréquenté le collège Thiokho, devenu aujourd'hui le Cem Maurice Guèye et quand il a commencé à fréquenter le siège de la formation politique au début des années "80", aux côtés de ses aînés, il s'est formé une conscience politique qui le poursuivra jusqu'à sa dernière demeure. Oui, Jules n'a jamais varié dans ses convictions politiques et a toujours mis en avant l'intérêt supérieur sur ses ambitions personnelles.
Le DFEM en poche, il atterrit au Lycée Abdoulaye Sadji, avec la même détermination au service de ses camarades élèves.
C'est cet engagement qui le propulsera au coeur du mouvement des élèves et étudiants de Rufisque dont il sera l'une des figures de proue dans le département de Rufisque lors de la grève de 1988, avant qu'il ne décroche son bac serie D en 1989. A l'université, il fera un bref passage avant d'écourter ses études pour faire une formation en comptabilité afin de pouvoir trouver un travail pour venir en aide à ses parents enseignants qui étaient à la retraite.
Très vite, il trouve une planque dans un établissement parapublic, mais cela ne l'empêchera pas de poursuivre son activité politique. Quid du risque que cela pouvait lui coûter? Ce n'était pas son souci, ce qui importait pour lui c'est l'intérêt et le bonheur de ses concitoyens et, pour lui cela valait tous les sacrifices.
"Ces ilots de bonheur égoïstes dans un océan de misère" lui étaient insupportables. Il avait la justice sociale dans les veines. C'est pourquoi il n'a jamais faibli dans son engagement pour le Sénégal et les Sénégalais, au contraire, la conviction en bandoulière, il n'a jamais rechigné à mettre ses moyens et sa jeunesse au service de la lutte pour la démocratie et le développement économique du Sénégal.
Esprit libre, Jules l'a toujours été jusqu'à sa mort. Pour lui, servir Rufisque était une mission pour laquelle il s'est toujours engagé à fond, sans mesure pour user de son influence, de son carnet et faciliter la réalisation de certaines infrastructures au niveau de la ville, cela sans fards ni cliquettes. Ce fut le cas pour le pavage de certaines routes dans la commune de Rufisque nord, "les talli carreaux" et dernièrement pour la réhabilitation du stade Ngalandou Diouf.
Il va réorienter son engagement dans le social, s'investissant dans le secteur de la formation professionnelle, mais aussi dans la culture et les services. Il donne alors plus de son temps aux deux structures qu'il avait lancées, le Groupe EDICOM, qu'il " a créé pour que les enfants de Rufisque, n'aient plus à se rendre à Dakar pour étudier", et l'agence DYNACOM EVENTS.
À travers ces deux structures, il contribue à la formation de plusieurs vagues de jeunes Rufisquois, mais aussi à leur emploi. Loin de s'arrêter devant ces succès, Souleymane nourrissait un ambitieux projet de création d'une université privée dans le département de Rufisque dont, il avait déjà posé les premiers jalons.
Dakaractu présente ses condoléances à sa famille, ses amis et à tout Rufisque. En Hommage à ce grand Monsieur, Dakaractu/Rufisque a tendu son micro à sa famille et à ses amis...
Avec la disparition du secrétaire général de la LD-Debout, Rufisque en particulier, le Sénégal en général venait de perdre un de ses grands serviteurs. Homme engagé et dévoué à la cause humaine, Souleymane était destiné à être au service de ses prochains. C'est certainement ce destin qui l'a conduit à s'engager très tôt dans le militantisme politique. Sincère et généreux dans dans son engagement, il va intégrer les rangs de la LD/MPT, parti dont l'idéologie socialiste était en parfaite adéquation avec ses aspirations pour une société juste, démocratique et égalitaire.
Il a fréquenté le collège Thiokho, devenu aujourd'hui le Cem Maurice Guèye et quand il a commencé à fréquenter le siège de la formation politique au début des années "80", aux côtés de ses aînés, il s'est formé une conscience politique qui le poursuivra jusqu'à sa dernière demeure. Oui, Jules n'a jamais varié dans ses convictions politiques et a toujours mis en avant l'intérêt supérieur sur ses ambitions personnelles.
Le DFEM en poche, il atterrit au Lycée Abdoulaye Sadji, avec la même détermination au service de ses camarades élèves.
C'est cet engagement qui le propulsera au coeur du mouvement des élèves et étudiants de Rufisque dont il sera l'une des figures de proue dans le département de Rufisque lors de la grève de 1988, avant qu'il ne décroche son bac serie D en 1989. A l'université, il fera un bref passage avant d'écourter ses études pour faire une formation en comptabilité afin de pouvoir trouver un travail pour venir en aide à ses parents enseignants qui étaient à la retraite.
Très vite, il trouve une planque dans un établissement parapublic, mais cela ne l'empêchera pas de poursuivre son activité politique. Quid du risque que cela pouvait lui coûter? Ce n'était pas son souci, ce qui importait pour lui c'est l'intérêt et le bonheur de ses concitoyens et, pour lui cela valait tous les sacrifices.
"Ces ilots de bonheur égoïstes dans un océan de misère" lui étaient insupportables. Il avait la justice sociale dans les veines. C'est pourquoi il n'a jamais faibli dans son engagement pour le Sénégal et les Sénégalais, au contraire, la conviction en bandoulière, il n'a jamais rechigné à mettre ses moyens et sa jeunesse au service de la lutte pour la démocratie et le développement économique du Sénégal.
Esprit libre, Jules l'a toujours été jusqu'à sa mort. Pour lui, servir Rufisque était une mission pour laquelle il s'est toujours engagé à fond, sans mesure pour user de son influence, de son carnet et faciliter la réalisation de certaines infrastructures au niveau de la ville, cela sans fards ni cliquettes. Ce fut le cas pour le pavage de certaines routes dans la commune de Rufisque nord, "les talli carreaux" et dernièrement pour la réhabilitation du stade Ngalandou Diouf.
Il va réorienter son engagement dans le social, s'investissant dans le secteur de la formation professionnelle, mais aussi dans la culture et les services. Il donne alors plus de son temps aux deux structures qu'il avait lancées, le Groupe EDICOM, qu'il " a créé pour que les enfants de Rufisque, n'aient plus à se rendre à Dakar pour étudier", et l'agence DYNACOM EVENTS.
À travers ces deux structures, il contribue à la formation de plusieurs vagues de jeunes Rufisquois, mais aussi à leur emploi. Loin de s'arrêter devant ces succès, Souleymane nourrissait un ambitieux projet de création d'une université privée dans le département de Rufisque dont, il avait déjà posé les premiers jalons.
Dakaractu présente ses condoléances à sa famille, ses amis et à tout Rufisque. En Hommage à ce grand Monsieur, Dakaractu/Rufisque a tendu son micro à sa famille et à ses amis...
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